résumé du chapitre 20 du premier roman Veronica mars - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
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" Je vous dis que je vais bien, je n’ai pas besoin de calmants ".
Vers 3 heures du matin, Veronica était à l’hôpital portant une blouse d’interne trois fois trop grande pour elle. Elle tremblait comme une feuille. Même si la blessure était superficielle, la coupure sur sa gorge se faisait ressentir, ainsi que les bleus sur son bras. Mais elle ne voulait rien prendre qui puisse altérer ses capacités alors qu’elle avait encore tant à réfléchir.
Quand l’infirmière l’informa que son ami était arrivé, Veronica se leva et alla rejoindre Wallace. Compte tenu de son allure vestimentaire, son appel avait dû le réveiller.
En le voyant dans la salle d’attente, armé de son regard bienveillant, Veronica craqua et éclata en sanglots. Wallace la prit dans ses bras sans un mot.
Sur le chemin du retour, Veronica raconta à Wallace ce qu’il s’était passé. Celui-ci lui dit qu’elle n’avait pas à y retourner toute seule mais elle lui fit remarquer qu’il ne l’aurait pas accompagnée, il aurait essayé de l’en dissuader.
Elle avait voulu retrouver Willie Murphy mais maintenant, elle doutait réellement qu’il puisse avoir fait quelque chose aux filles : non seulement il ne semblait pas supporter la violence, mais en plus il lui avait probablement sauvé la vie en revenant dans la bibliothèque avec ces filles.
Cependant, il avait eu le collier en sa possession… Peut être avait il juste servi d’homme de main aux Guttierez pour se débarrasser des filles, si Eduardo s’en était pris à elles dans son délire paranoïaque?
Quoi qu’il en soit, Murphy était le coupable idéal et Lamb allait s’acharner sur lui sans aller chercher plus loin.
Lorsqu’ils arrivèrent devant chez elle, Veronica réalisa qu’elle allait devoir raconter tout cela à Keith. Quel cauchemar. Heureusement que Logan n’était pas là, la dernière chose dont elle avait besoin était qu’il aille s’attaquer à un syndicat du crime.
Wallace lui proposa de l’accompagner à l’intérieur, mais Veronica ne voulait pas réveiller son père. Elle rentra chez elle en remerciant le ciel pour son meilleur ami qui continuait à croire en sa force même après l’avoir vue vulnérable.
"Look, I'm telling you, I'm fine. I don't need a sedative ". It was almost three in the morning, and Veronica sat at the edge of the hospital bed, a plaid blanket tucked around her shoulders. She wore a set of light blue scrubs, three sizes too big --she'd still been in her bikini when she arrived at the ER waiting room an hour and a half ago, shivering and exposed.
"Ecoutez, je vous dis que je vais bien. Je n'ai pas besoin de calmant." Il était presque trois heures du matin et Veronica était assise au bord d'un lit d'hôpital, une couverture autour de ses épaules. Elle portait une tenue médicale bleu clair, trois fois trop grande – elle était encore en bikini lors de son arrivée aux urgences une heure et demi auparavant, tremblante et vulnérable.
And for about the millionth time in her life, she felt an overwhelming gratitude for her best friend. Because she knew he wouldn't mention this afterward; she knew he wouldn't take it as a sign that she was losing her nerve or was in too deep. There weren't many people in this world who would let you be vulnerable and still believe you were strong.
Et pour à peu près la millionième fois de sa vie, elle fut submergée par la gratitude pour son meilleur ami. Parce qu'elle savait qu'il ne le mentionnerait pas par la suite ; elle savait qu'il ne prendrait pas cela comme un signe qu'elle prenait peur ou qu'elle perdait pied. Il n'y avait pas beaucoup de gens au monde qui vous laissent être vulnérable et continuent de penser que vous êtes forte.
The nurse was right-- it wasn't just the chill air that made her shiver. All the adrenaline of the last few hours had curdled in her blood, leaving her weak limbed and nauseated. Her arm ached where Eduardo had grabbed her, and a half dozen dull, throbbing pains where blooming across her body from the struggle. And then there was the thin line across her throat, still burning from the touch of that blade Superficial as the wound was, she felt it most of all.
L'infirmière avait raison – ce n'était pas juste le froid qui la faisait trembler. Toute l'adrénaline des dernières heures s'était dissipée, la laissant chancelante et nauséeuse. Son bras la faisait souffrir là où Eduardo l'avait empoignée et une demi-douzaine de douleurs sourdes et lancinantes germaient partout dans son corps depuis l'altercation.
She paused in the doorway. Then, all at once, her lip started to shudder, and she burst into tears. It was a sudden storm, coming on without warning and gone almost as soon as it'd started. Wallace pulled her against his side in a rough hug and didn't speak. They stood there for a few minutes, him patting her shaking shoulder. Finally, she wiped her eyes frantically, embarrassed, unable to speak. Then she laughed shakily.
"Let's get out of here, okay?"
Elle s'arrêta dans le couloir. Puis, d'un coup, sa lèvre commença à trembler et elle éclata en sanglots. Ce fut une tempête soudaine, arrivant sans crier gare et repartie presque aussi vite qu'elle avait commencé. Wallace l'attira contre lui dans une étreinte un peu brusque sans dire un mot. Ils restèrent là quelques minutes, Wallace lui tapotant son épaule tremblotante. Finalement, elle s'essuya les yeux frénétiquement, embarrassée, incapable de parler. Puis elle rit doucement.
"Sortons d'ici, d'accord?"
“I had to find Murphy, Wallace, I had to take the chance.” “You always do, don’t you?” He glanced at her, then looked quickly back to the road. “Look, I’m not mad, Veronica. I’m just worried that someday the unstoppable force is gonna meet the immovable object.” “Wait, wich one am I?” she joked. “No, don’t answer that.”
"Il fallait que je trouve Murphy, Wallace, je devais tenter le coup." "C'est ce que tu fais toujours, n'est-ce pas ?" Il lui jeta un coup d'oeil rapide, puis regarda la route de nouveau. "Ecoute, je ne suis pas faché, Veronica; je suis juste inquiet qu'un jour, la force irrésistible ne rencontre l'objet inamovible." "Attend, lequel je suis?" Plaisanta-t-elle. "Non, ne répond pas."
He was right. But she couldn’t shake the feeling that something didn’t fit. Willie Murphy didn’t look like a guy who could handle violence, much less one who liked it. And he’d come back – scared as he was, he’d come back, because it was the only way he knew to keep Eduardo from killing her.
Il avait raison. Mais elle ne pouvait pas se débarrasser de l'impression que quelque chose clochait. Willie Murphy n'avait pas l'air d'un gars qui supportait la violence, encore moins d'un qui l'apppréciait. Et il était revenu – aussi effrayé qu'il ait pu être, il était revenu, parce que c'était la seule possiblité qu'il avait trouvé pour empêcher Eduardo de la tuer.
“Veronica… “ He hesitated, then shook his head. “You sure you’re okay?” She gave a weak smile. “I’m always okay.” Then, seeing he wasn’t buying it, she hugged him around the neck. “Thanks again, Wallace. For Everything.” She jumped out of the car and headed up the stairs to her house.
"Veronica..." Il hésita, puis secoua la tête. "Tu es sûre que tu vas bien?" Elle lui souria faiblement. "Je vais toujours bien." Puis,, voyant qu'il ne la croyait pas, elle passa ses bras autour de son cou. "Encore merci, Wallace. Pour tout." Elle descendit de la voiture et monta les marches vers sa maison.