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Revue de presse

Tous les articles reprennent le résumé de la série, résumé que vous pouvez trouver sur ce site. Cependant, tous ne traitent pas la série de la même manière, n’ont pas une seule et même approche : or, ce sont précisément les convergences et les divergences de point de vue sur cette série qui font de Veronica Mars une série qui mérite d’être regardée. Enquête sur un événement qui ne vous laissera pas indemnes :

 Enquête sur les liens de parenté de Veronica Mars : 

De manière quasi unanime, la presse trouve dans Veronica Mars un ressemblance avec Buffy. C’est même le titre d’accroche de Séries Mag : « L’héritière de Buffy », dont voici un extrait : « Veronica est futée comme Chloé [de Smallville] et courageuse comme Buffy. Et s’il n’y a rien de fantastique dans ses aventures, c’est par contre au niveau de son écriture que les fans font la comparaison avec Buffy. Comme Joss Whedon, les créateurs de la série traitent sérieusement des problèmes qui touchent les ados sans prêchi-prêcha […] Chaque saison sera l’occasion d’une grande envergure (comme Buffy qui affrontait un Big Bad chaque année). […] A noter que deux stars de Buffy ont été invitées dans la série : Alyson Hannigan et Charisma Carpenter, qui tient même un rôle régulier dans la deuxième saison ». Télé 7 jours est d’accord avec cette approche, mais nuance par une citation de Rob Thomas : celui-ci approuve la ressemblance, la revendique même, mais souligne la différence entre les deux jeunes filles : « Veronica est dans la réalité [contrairement à Buffy]».

D’un point de vue strictement physique, Kristen Bell (Veronica Mars) est comparée par Séries Mag à « Chloe Sullivan dans Smallville », du fait de la ressemblance avec Allison Mack. Mais « au-delà de la ressemblance physique, les deux rôles sont très différents. Veronica est sûre d’elle, notamment dans ses rapports avec les garçons, et si elle travaille au journal de l’école, c’est avant tout grâce à l’agence de détective privé de son père qu’elle mène ses investigations ».

Pour Téléstar, « on pourrait résumer la série en un cocktail de Buffy, Dawson et…  Columbo ». Dans un autre article, Séries Mag note une ressemblance avec une quatrième série : « on veut absolument savoir qui a tué Lilly Kane, tout comme il y a quelques années on ne ratait pas un épisode de Twin peaks pour connaître un jour l’identité de l’assassin de Laura Palmer ».


 Les principaux suspects de la réussite de la série : 

Pour Séries Mag, « l’un des plaisirs de cette série [réside dans le fait de] nous faire découvrir une bande de jeunes acteurs prometteurs comme Percy Daggs III (Wallace), Teddy Dunn (Duncan Kane) ou Francis Capra (Eli « Weevil » Navarro) ».

Séries TV et TéléPoche nous présentent rapidement les principaux personnages : Keith, Veronica, Duncan, Wallace, Weevil et Logan, tandis que Télé 7 jours évoque brièvement la carrière des six acteurs incarnant ces personnages, autant d’informations figurant déjà sur ce site.


 Profil psychologique de la principale coupable : 

            L’ensemble de la presse se penche davantage sur le personnage éponyme de la série : Veronica Mars. Séries Mania a d’ailleurs axé son article principalement sur la présentation du personnage : « elle est en marge de la société et […] ne cherche pas à être populaire. Rien ne lui fait peur […]. Veronica est une solitaire qui a vécu trop de traumatismes (victime d’un viol, le meurtre de sa meilleure amie, le départ de sa mère) pour jouer les victimes ». D’après Téléstar, « Veronica Mars est en apparence une adolescente ordinaire. En réalité [elle est] maligne, curieuse et courageuse ». Selon Rob Thomas, repris dans Télé 7 jours, « Veronica n’est pas mignonne, elle est sexy. Coriace. Un peu trop cynique pour son âge. Angelina Jolie à 17 ans ». Stars met également l’accent sur le cynisme de la jeune fille : « Ce qu’il y a de fort chez Veronica, c’est qu’elle a vécu tellement d’épreuves douloureuses qu’elle s’est blindée et que maintenant elle se moque de ce que les gens pensent d’elle : c’est précisément ce qui fait sa force »

            Benjamin Rozovas, pour Technikart, dresse peut-être le portrait le plus juste de notre héroïne : « Veronica a grandi trop tôt, trop vite. […] La série n’oublie jamais que ses super pouvoirs d’enquêtrice sont le résultat d’une détresse abominable, et qu’aucune ado de son âge ne devrait ressentir le besoin de percer à jour –et de venger- les torts et les injustices de son patelin […]».


             Le verdict des jurés : 

            Canalsat et Version Femina se fient à l’opinion d’un grand maître du frisson : Veronica Mars est ainsi « très appréciée par Stephen King ». Elle est également recommandée par Martin Winckler (m »decin, romancier, et spécialiste des séries américaines, auteur entre autres des Miroirs de la vie, des Miroirs obscurs, ainsi que de Séries télé), et figure même dans ses « trois séries préférées du moment ». Séries TV se fait l’écho de Joss Whedon : « le créateur de la série n’a pas hésité à écrire que c’était « la meilleure série du monde » ».

Séries mania parle de « frénésie » et d’ « engouement que l’on n’avait pas vu depuis fort longtemps » avant de qualifier la série de « déjà culte [et] immanquable ».

D’après Séries Mag, « c’est bien joué, bien écrit, et surtout le suspens est haletant », ce qui en fait un événement « à ne pas rater » pour Téléstar. Séries TV annonce que la deuxième saison « brille toujours autant par son écriture, son humour, ses intrigues complexes et le jeu impeccable de ses acteurs. Bref ! Une série à voir à tout prix ».

Encore une fois, Technikart se distingue : d’après son journaliste, il s’agit de « la série la plus drôle et romantique de l’année » : à prendre au second degré bien évidemment ! Il la déclare « unique […] par son acharnement, dans un paysage télévisuel obsédé par l’idée de résoudre des puzzles, à demander pourquoi ».

Lire également l’interview plutôt pertinente de Martin Winckler, bien qu’elle n’évoque que brièvement Veronica Mars, elle est plutôt instructive quant aux séries américaines en général.

https://www.lequotidienducinema.com/seriestv/martinwinckler/seriestv_martin_winckler.htm

 

BOYER Gilles, « Les mystères de Veronica Mars » in Séries TV juin-juillet 2006 n°31, p. 44-47.

LAFFIN Christelle, « Veronica Mars : double jeu » dans Télé 7 jours du 11 au 17 mars 2006, n°2389, p.24.

PIC Stephane, « Votre fiche série : Veronica Mars », dans Télé Poche du 11 au 18 mars2006, p.38.

ROZOVAS Benjamin, « L’héroïne du mois aux superpouvoirs d’enquêtrice : Veronica Mars », dans Technikart.

Ecrit par estel6317 

Article de Benjamin Rozovas, Technikart

Il y a un an de ça, la meilleure amie de Veornica a été assassinée. Quelques mois plus tard, au cours d’une soirée, Veronica est droguée au GHB et violée dans son sommeil. Bienvenue dans la série la plus drôle et la plus romantique de l’année.

En surface, Veronica Mars est une version lycée de Philip Marlowe : une fille de 17 ans résout des casse-tête criminels avec le flemme désabusé d’un vieux privé, distillant son ironie mordante en voix off, le tout dans une ambiance de bocal qui recycle en les réinventant les codes visuels du film noir (grand angle, lumière aqueuse, clairs-obscurs, axes de caméra bizarroïdes). C’est ce qu’on appelle une série à l’identité visuelle forte qu’on ne manquera pas de distinguer dans le tout-venant de la télé.


Bluffant et excitant
. Incroyable de constater à quel point ça fonctionne d’un strict point de vue policier. Il n’y a rien de plus difficile que d’emballer chaque semaine un Whodunit (Qui est le coupable ?) réellement bluffant et excitant, et personne ne le fait mieux que Veronica Mars (non, pas même Arabesque). Mais c’est bien sûr ce qui couve sous la surface qui fait toute la différence et la personnalité du show.

Après le meurtre de Lily, le monde de Veronica s’est écroulé. Son innocence de jeune fille a trinqué (dans tous les sens du terme), son shérif de père s’est fait virer, sa mère a mis les bouts et son boyfriend Duncan, le frère de Lily, l’a larguée sans explications. Veronica a grandi trop tôt, trop vite, et a appris à exister parmi les adultes, à voir travers les gens et leur duplicité rampante. Elle a accès aux caméras, aux micros espions, aux bases de données et, en cela, elle est bien la fille de son père, devenu détective privé.

Mais la série n’oublie jamais que ses superpouvoirs d’enquêtrice sont le résultat d’une détresse abominable, et qu’aucune ado de son âge ne devrait ressentir le besoin de percer à jour –et de venger- les torts et les injustices de son patelin (et le meurtre de Lily, et son propre viol).


Kristen Bell, top
. Star incontestée, Kristen Bell ne brille pas tant pour ce qu’elle apporte au personnage (sa beauté rétro, son intelligence, son humour à froid) que pour ce qu’elle laisse hors champ. Malgré le pathos de son arc dramatique, elle ne s’avise jamais de réclamer notre affection, comme le font tous ces acteurs télé aux yeux embués. Il y a un fossé entre le spectateur et Veronica, comme un trou noir qui absorbe tout en elle et nous garde à distance.

La série fonctionne comme un polar à chapitres, une screwball comedy, un drame romantique, tout ensemble. Mais elle n’est unique que par son acharnement, dans un paysage audiovisuel obsédé par l’idée de résoudre des puzzles, à demander pourquoi.

Pourquoi ce besoin vital et inextinguible de solutions ? Contrairement à sa blonde héroïne, la réponse n’est pas jolie - jolie.

Ecrit par estel6317 

Article de Gilles Boyer, Séries TV

Certes, Veronica Mars allie charme, intelligence, noirceur et humour. Mais c’est en plongeant cette série ado dans l’univers du film noir que ses producteurs, Rob Thomas et Joel SIlver, ont réussi, à travers elle, à donner une nouvelle dimension à un genre souvent trop conventionnel et un peu niais. La série est une autre excellente surprise de la saison 2004/2005


La population du lycée de Neptune se divise entre les enfants de milliardaires et de ceux qui travaillent pour les milliardaires. Après en avoir été l'une des filles les plus populaires,Veronica Mars (Kristen Bell) a vu sa vie basculer en quelques jours. Son petit ami Duncan (Teddy Dunn) la quitte sans raison, sa meilleure amie Lilly Kane, la sœur de celui-ci, est assassinée dans de mysté­rieuses conditions, son père Keith Mars (Enrico Colantini), le shérif de la ville, se fait licencier après avoir accusé Jake Kane (Kyle Secor) de l'assassinat de sa propre fille, sa mère disparaît à la suite du scandale et après avoir bu une bois­son droguée à une soirée, Veronica est victime d'un viol. Cette série de drames personnels et familiaux qui ont fait d'elle une marginale au lycée, lui ont aussi donné un esprit sarcastique, bien utile pour se forger une carapace et faire face à la situation. Désormais, le soir, plutôt que de se rendre à des soirées branchées, elle aide son père, devenu détective privé, à fouiller dans la vie pas toujours très nette des gens riches et célèbres de la ville. Elle n'hésite pas à mettre ses talents et à utiliser les ficelles du métier pour venir en aide au service de ceux du lycée qui sont brimés ou victime d'injustices. Et lorsque des indices la remettent sur la piste du meurtre de sa meilleure amie ou sur les traces de sa mère, elle ne peut s'empêcher de pousser ses recherches.


 VERONICA MARS ET MARLOWE

C'est en préparant l'un de ses romans qui mettait en scène la vie de jeunes adultes que le créateur de la série, Rob Thomas, a imaginé le personnage de Veronica Mars. « Ça faisait cinq ans que j'y pensais, raconte-t-il. J'avais dans l'idée de prendre des adolescents et de les plonger dans un univers proche du roman noir... J'ai commencé à penser en termes visuels. J'ai vu la façade d'un motel sous une nuit noire et pluvieuse avec son néon allumé... et, le plan d'après, un contre-champ de la voiture en filature où l'on découvre que c'est en fait un jeune adolescent qui est en planque, plutôt qu'un adulte... »

De fil en aiguille, Thomas finit par se convaincre que se serait encore plus inté­ressant s'il confiait ce rôle à une héroïne « qui aurait vécu un peu trop de choses difficiles, à tel point qu'elle n'en aurait plus rien à faire des préoccupations des autres filles de son âge... ». Et c'est vraiment ce détail qui fait toute la diffé­rence, car, si la série aborde des problèmes adolescents, le regard de Veronica est singulier. Et c'est elle en voix-off, un procédé classique du film noir, qui porte et rythme l'action en alternant sarcasme et émotion. Des caractéristiques qui écartent la série de toute tentation de comparaison avec une héroïne gentillet­te de la bibliothèque verte. À cause de ce passé difficile, parce qu'elle en sait sur la vie plus qu'elle ne devrait et qu'elle est déjà adulte par bien des côtés, la jeune fille est motivée par le besoin de percer tous les secrets. De fait, l'inno­cence n'est pas une si bonne chose dans le monde corrompu et trompeur de Neptune. Évitant soigneusement de tomber dans la construction répétitive qui verrait la détective en herbe aider chaque semaine un nouveau camarade, la série tisse peu à peu dans chaque épisode le canevas cohérent d'un univers et d'une mythologie complexes et n'oublie jamais de donner des indices sur l'affaire qui intéresse avant tout notre héroïne : le meurtre de son amie. 

Renouvellements

« J'aime le fait que Veronica soit une héroï­ne, qu'elle puisse être un modèle, qu'elle soit forte, coriace et féminine à la fois, commente Kristen Bell. Quand on la voit, on y croit vraiment. Buffy était aussi une héroïne, mais elle se battait contre des vam­pires... » L'actrice n'est d'ailleurs pas la seule à considérer que Veronica Mars est, par bien des aspects, l'héritière de Buffy. On retrouve les traits d'esprit, l'intelligen­ce, l'humour de l'écriture et une héroïne qui lutte pour être elle-même dans un monde chaotique. Mais surtout, on y fait aussi une peinture sans concession des souffrances de l'adolescence, de la violen­ce, des rejets, des relations et des doutes. Loin d'être embarrassé par la comparaison, Rob Thomas la revendique volontiers, puisque Alyson Hannigan (Willow dans Buffy) est apparu dans quelques épisodes et Charisma Carpenter (Cordélia dans Buffy et Angel) tient un rôle récurrent dans la deuxième saison. Et Joss Whedon lui-même, le créateur de Buffy, grand fan de la série, fait une apparition clin d'œil dans le sixième épisode de la deuxième saison. « Des répliques dingues et vives, une intrigue resserrée, des émotions très fortes, des acteurs charismatiques ! s'enthousiasme-t-il. Le mystère, les relations et la souffran­ce m'ont tenu en haleine tout le long de mon marathon Veronica Mars. »

Chose rare pour une série ado, c'est sur­tout sur les frêles épaules de Kristen Bell que reposent toute la force et la tension dra­matique de la série. La jeune comédienne, aperçue dans Deadwood, Everwood ou The Shield, est une véritable révélation, elle crève l'écran dans le rôle de Veronica Mars en alliant dureté et vulnérabilité et en lui don­nant une bonne dose de charme. Le reste de la distribution est à l'avenant, excellente et charismatique. On retrouve Enrico Colantoni, dans le rôle de Keith Mars, le père de Veronica, à des lieues du person­nage qu'il interprétait dans Voilà !, Percy Daggs, découvert dans Boston Public et des têtes relativement nouvelles en Francis Capra, l'arrière petit-fils du célèbre réali­sateur Frank Capra, Jason Dorhing (Division d'élite) et Teddy Dunn.


 SUCCÈS CRITIQUE

La justesse de la tonalité de la série, son écri­ture fine et subtile et sa vision du monde de l'adolescence sont à mettre au crédit de son créateur, Rob Thomas : c'est lui, la voix de Veronica. L'univers de la jeune fille lui est d'autant plus familier qu'il a été prof de journalisme en lycée pendant cinq ans. « Si vous voulez apprendre à écrire pour des adolescentes, plaisante-t-il, occupez-vous du livre d'or d'un lycée pendant cinq ans ! »

Auteur de romans pour jeunes adultes avant de se lancer dans la TV, il a fait ses armes en tant que scénariste sur la première saison de Dawson. Sa première série Cupid diffusée en France sous le nom de Love Therapy, se révèle originale et se fait déjà remarquer par la critique, mais une mau­vaise audience, que certains attribuent a une mauvaise programmation, a poussé la chaîne ABC à couper court à cette aventu­re au bout de quelques épisodes. Thomas rejoint alors l'équipe de David E. Kelley pour prendre en main le destin de sa nou­velle série de l'époque Snoops, dont l'action se déroulait déjà au sein d'une agence de détective privée. Quelques épisodes et une divergence d'opinions entre les deux pro­ducteurs plus tard, Snoops est définitive­ment retirée des écrans par la chaîne ABC Un nouvel échec pour Rob Thomas jusqu’à ce que la chaîne UPN s'intéresse à Veronica Mars. Séduite par le projet, elle décide d'y adjoindre le talent du producteur de ciné­ma à succès Joël Silver qui, de son côté, cherche à développer son activé Télévision. Un duo expérimenté qui n’est certainement pas étranger la réussite à de la série.

Car Veronica Mars est une série originale drôle, brillamment écrite, brillamment interprétée et mise en images, qui réussit à allier le charme des films noirs des années 40 à la modernité de la télévision d'aujourd'hui. La recette séduit rapidement la critique, unanimement dithyrambique, permettant à la chaîne UPN, en difficulté du côté des fictions depuis plusieurs années, de faire parler d'elle. Veronica Mars passe quand même relativement inaperçue auprès d'un public qui, en cette saison 2004/2005, a déjà Desperate Housewives et Lost à se mettre sous la dent. L’audience plafonne à trois millions de téléspectateurs en moyenne, ce qui est un peu juste, même pour la toute petite chaîne qui l’héberge (certaines séries câblées font de meilleures audiences). En dépit de ça, elle accède rapidement au statut de série culte, grâce à son univers et sa mythologie complexes. Malgré tout, les dirigeants de la chaîne soutiennent Veronica Mars et y croient au point de la renouveler pour une deuxième saison. Et pour lui donner un coup de pouce, CBS (dont UPN est la filiale et qui est la chaîne la plus regardée aux Etats-Unis) diffuse quatre épisodes pendant l'été, lui offrant ainsi une exposition bien plus importante. Programmée face au bulldozer qu'est Lost, la série se maintient sans monter significativement dans les audiences.

Néanmoins, dès l'annonce de la fusion entre les chaînes UPN et WB pour la rentrée pro­chaine, les dirigeants ont donné des assu­rances quant à la présence de Veronica Mars dans la grille de la future CW. [...] Mais surtout, ce sera l'occa­sion pour la série de se voir bien plus expo­sée qu'elle n'aura jamais été et, peut-être, de trouver enfin le succès et l'attention qu'elle mérite.

Ecrit par estel6317 
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chrismaz66, 24.03.2024 à 17:40

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