Blabla

Defi WW de Lealou

                                  Trois générations:

Ma grand-mère, ma mère et moi; trois générations de trois époques différentes. Des histoires et des coutumes racontées, transmises et inculquée.

Je me souviens d'une histoire que ma grand-mère racontait à ma mère puis à moi quand j'étais petite, le soir avant de m'endormir.

"Il étai une fois, un beau prince qui vivait dans un beau château. Un jour, alors qu'il faisait du cheval, il voit une belle jeune fille sur un beau cheval blanc. "C'est surement une fille de joie ne la regardes pas comme ca" dit le compagnon. "Quel rabat-joie! Il n'y a pas que les riches que je peux fréquenter!" lui répond le prince. Puis le prince la voit tomber de cheval et va l'aider puis la raccompagne chez elle. Ils vont se revoir tous les jours pendant un an jusqu'au jour ou il va la demander en mariage et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants! Dans un pays très lointain ..."

"Zut mamie tu ne m'as pas raconté la deuxième histoire!"

"Ecoute la troisième d'abord [...]" et elle me disait "bonne nuit ma Aya" avant d'aller se coucher à son tour.

De temps en temps, elle faisait une belle abscente sur moi pour me faire rire elle m'a même comparée à un cygne, ou m'écrivait une histoire sur des personnes sur lesquelles je n'aurais jamais pensé être intéressantes.

Quant à ma mère, elle me lisait des histoires ou me chantait des berceuses telles que "Frère Jacques" pour m'endormir.

Treize ans plus tard, je me souviens toujours de ces moments comme quoi les souvenirs sont enfouis en nous et resurgissent un jour suite à un événement ou à une conversation comme celle que j'ai eue avec ma mère et ma grand-mère il n'y a pas longtemps.

Les homophones, adverbes et divers sentiments ou même un logo rally de plusieurs mots, peuvent former une partie de notre histoire à toutes les trois.

Trois générations, trois personnalités liées par l'amour qu'elles se portent et une phrase de chanson qui peut qualifier notre relation: I'll always be there.

Ce silence... Ah le fracas que fait ce silence...

Se calmer. Il faut se calmer.

Marcher les pieds dans l'eau, le long de l'eau. S'asseoir dans le sable. Observer les mouettes. Leur vol lent et majestueux. Elles planent, au dessus de la mer, encre noire aux reflets rougeoyants. Leur vol lent et majestueux m'apaise. Je les vois danser dans les airs. Danser... elles sont si libres.

Au loin, sur un récif se dessine l'ombre superbe d'une éolienne. Elle aussi danse, avec grâce ; portée par le vent. Il lui donne le pas. C'est une valse qui se joue entre eux. Au premier temps de la valse, je suis seul, tu souris déjà. Au premier temps de la valse, le vent s'engouffre dans les grandes pales.

J'observe, l'esprit soudain au repos. J'observe vibrer chaque corde de cette symphonie muette. Je respire. Enfin.

La mouette s'élève. Toujours. Liberté, liberté chérie. Elle avance vers l'horizon. Se rapproche du géant de cuivre. Elle entre dans la valse, entame le troisième mouvement. Une valse à trois temps... Elle s'approche encore, happée, attirée par la beauté fascinante de ce colosse aux pieds d'étain.

Elle s'envole, sa silhouette se détache nettement lorsqu'elle vole face à la lumière éblouissante du soleil couchant. Le monde semble être en suspend. Le monde pourrait s'arrêter, toute sa Beauté et contenue dans cette seule image. La mouette suspendue au-dessus de l'horizon, planant vers l'ombre lointaine de l'éolienne. Le monde pourrait s'arrêter. Mais la mouette avance. Encore et toujours. Papillon éphémère happée par la lumière.

La mouette avance, et squick la mouette.

L'éclat de sang vole dans le ciel, la mouette ne glisse plus. La mouette tombe brutalement. L'harmonie est brisée. La valse est terminée.

La mouette dérive et le courant la ramène à mes pieds.

Liberté, liberté chérie...

Saloperie !

Alors c'est ça la vie ? Savoir voler mais pas trop haut. Rester dans sa cage bien tranquille. Bien viser encore et toujours, trop bas on s'écrase, trop haut on perd pieds. C'est ça la vie ?

Diantre ! C'est un peu fort de café !

Vous voulez nous faire croire que ça suffit ? Triste bonheur. Triste ambition. Basse ambition. Ca manque de classe, ça manque de tact, ça manque d'envergure. Voler un peu mais se tailler les ailes. Qu'elles soient bien conformes. Pas trop hautes, pas trop longues, pas trop dures. Pas trop crédules. De l'ambition certes, mais point trop n'en faut ! Pondération is the watchword. Ou alors faut que ça tombe, les hommes ou bien les palombes. Faut que ça tombe et que ça dérive lentement jusqu'à mes pieds.

Illusoire Beauté. Illusoire instant de beauté. Même cet éclat vif de sang dans l'air je l'attendais pur. Je l'attendais aérien, léger, intangible. Je le voyais figé.

Mais la mouette est retombée. A fouetté l'eau avec fracas. La mouette n'est pas morte avec grâce. La mouette est morte. La mouette dérive gorgée d'eau salée jusqu'à mes pieds.

Liberté, liberté chérie...

Le soleil de Californie ne suffit plus à la réchauffer. Le froid s'empare d'elle. L'angoisse aussi.

Elle frissonne. Cette impression malsaine qui ne la quitte plus depuis ... elle ne sait plus quand. Mais aujourd'hui elle se fait grandissante. Dans ces moments-là, il n'y a que l'iode pour la remettre d'aplomb. Le bruit des vagues, le bleu argent, pourquoi pas un ou deux surfeurs pour la faire rêver. Et plus si affinités ... Ah cette folle nuit avec Dick, elle ne pourra jamais l'oublier. Soupir .... C'était loin de se becquotter sur les bancs publics ...

Mais là le sentiment de malaise ne la quitte plus.

Mais qu'a-t-elle fait ?

Elle s'assoit sur le sable. Espérant qu'ainsi elle ne sentira plus le cratère s'ouvrir petit à petit sous les pieds, les rhizomes s'enlacer tendrement autour de ses chevilles. Et amoureusement l'attirer sous terre.

Mais qu'a-t-elle fait ?

Ne pas détacher le regard de l'horizon ... Mais elle se sent faiblir, les rhizomes se font violent, les larmes perlent sur ses joues. Elle ne peut plus résister. Elle pose enfin son regard sur les feuilles qu'elle tient en tremblant. Les larmes élargissent le rouge rageur qui parsème la première page.

" Maia, ma petite abeille à laine, pardonne-moi "

Le cri d'une mouette au loin. Son cœur se glace. C'est une évidence. Time is running out.

Elle ne peut quitter son ballet majestueux. Incrédule. Ce n'est pas un Albatros . Mais le spleen est tel que la mouette s'est métamorphosée en ce bel oiseau. Mais pourquoi le voit-elle noir ? L'aigle noir ici ? Non ... un corbeau ...

Fermer les yeux. Les rouvrir. L'hallucination s'est dissipée. Saperlipopette ! Elle perd la tête !

Mais que fait-il cet oiseau ?

Elle le regarde, stupéfaite, foncer sur elle. Immobile. C'est un rêve. C'est un cauchemar. Pourtant elle ne s'appelle pas Ally mais Babou ...

Fermer les yeux. Les rouvrir. Un cri perçant. Puis le silence pesant.

Une âme s'élève.

Devant ses pieds, le tunnel d'or l'appelle de sa lumière.

A la revoyure ...

PS : la faute du titre est volontaire ... pas les autres lol

Je suis une lonely girl perdue dans une grande ville sans âme qui se trouve dans un pays ébranlé, lui-même situé dans un monde en crise.
Tableau peu flatteur, c'est certain, ça fait pas marrer les pélicans !
Mais au milieu du gris extérieur de la vie, une petite étincelle continue à briller.

Maintes et maintes fois soufflée puis ravivée, elle est à présent comparable à la flamme olympique. Elle ne s'éteint plus malgré les tempêtes qu'elle provoque.

Certains comparent ça à une maladie, une sorte de boulimie. Mais pourtant les effets sont tellement salvateurs que je n'ai aucune envie de m'en sortir. Comme l'alcoolique qui se plait accoudé au comptoir avec son verre ou comme le drogué qui arrête de trembler une fois sa dose prise. Tequila, sexo, marijuana... Rien de cela n'est ma came. Non, moi, j'arrête de tergiverser quand les mots prennent vie entre mes doigts.

Une à une, les lettres éclosent comme des œufs. Les mots grandissent comme des oisillons puis les phrases claquent comme les ailes d'un rapace et résonnent tout au long du paragraphe.
Mes envies et mes peurs se font moins floues. Mes pensées se font plus claires à mesure que je noirci le papier. Accords et désaccords quittent alors mon corps.

Oui, l'écriture est mon péché mignon, mon issue de secours dans ce monde austère. Je suis une écorchée vive qui panse ses blessures à l'aide de métaphores ou qui se glisse dans la peau d'un autre personnage pour vivre virtuellement à sa place. Comme une spéléologue, je vais au plus profond de mes sentiments pour extirper un peu de matière.

Le réel imaginaire que je crée est mon jardin secret. Cet endroit où évolue mon cerveau n'est ouvert qu'aux inconnus qui ne pourront faire de rapprochement avec la personne que je suis. Parfois la machine déraille, les inconnus deviennent connus et les mots prennent un autre sens. Synonymes et antonymes dansent ensemble pour varier les sens et les plaisirs. Un tournant apparait alors dans ma vie et je grandis un peu plus, me nourrissant du savoir de ces autres qui m'ont cernée. Eux savent beaucoup alors que d'autres, plus proches, n'ont aucune idée des maux qui m'habitent.

On dit que l'habit ne fait pas le moine mais pourtant il suffit à tromper. Je mets dans mes cheveux les couleurs qu'il manque à mon cœur et mon sourire est le rempart qui bloque les plus septiques. Au final, tout le monde dit « I love you ».
Je vis dans un monde parfait, tout du moins en apparence.

C'est un mal pour un bien, les cicatrices forcent la créativité et permettent à mon estime de se regonfler un peu à chaque œuvre achevée, qu'elle plaise ou pas. Je ne me fie qu'à ma satisfaction, aux mots gravés profondément et non aux paroles. Elles sont comme des grains de sable que le vent se fait un plaisir de balayer tel un élément cruel et omniprésent.

La seule chose qu'il n'éteindra jamais, la seule chose que je protège au plus profond de moi, c'est cette petite flamme. L'écriture est mon échappatoire, mon évolution, ma vie.

Et voici comment je me retrouve aujourd'hui à vous livrer ce texte long comme un jour sans pain, sans réel but autre que celui de satisfaire mon envie de participer au défi WW de léa.

Une drogue c'est certain, mais non nocive !

Jamais satisfaite, voilà mon problème.

J'ai un mec génial, drôle, attentionné, fidèle. Je le retrouve tous les soirs dans notre nid douillet. Il a passé 2 mois à retaper, peindre, poncer, etc. Ca aurait dû être la meilleure période de ma vie. Et pourtant tout ça me semble fade, convenu, banal.

Je l'aime oui. Mais suis-je toujours amoureuse de lui? Devrais-je dès maintenant faire une croix sur ce en quoi je pensais ne plus croire? Il y a quelques années je rêvais d'une histoire fantastique, épique, passionnée et passionnelle. Peut être l'avons nous été au début. Il m'écrivait des mots doux, des chansons. Je trouvais en lui le romantique et l'épaule sur laquelle me reposer.

Aujourd'hui nous sommes tendres, amis, confiants mais est-ce vraiment ça l'amour? Pourquoi n'ai je plus les papillons du début quand il m'embrasse? Pourquoi suis-je parfois oblligée de fuir ses caresses?

Je l'aime oui. Mais suis-je prête à admettre que c'est là tout ce que la vie me réserve? Je vois d'autres couples autour de nous et je les idéalise. Je me prend à rêver d'autre chose, de quelqu'un d'autre. J'en viens à faire des bêtises, des choses que je m'étais jurer de ne jamais faire... La barrière a été franchie, je m'en mords les doigts. Je pense à un autre, la trahison est double, c'est un de ses meilleurs amis.

Tout s'embrouille dans ma tête, mes sentiments pour lui, mes sentiments pour cet autre, le dégout que j'éprouve en pensant à ce que j'ai fait. Je ne veux pas être cette fille là, mais n'est-ce déjà pas trop tard... Je voudrais prendre du recul, faire le point, mais comment lui dire? Je ne peux pas le regarder dans les yeux et lui dire que je doute. Pas maintenant.

La semaine dernière nous célébrions nos 4 ans d'amour, il avait l'air si heureux, si confiant, rigolant à l'idée que je pourrais le tromper. Je suis coincée dans cet appartement, je ne peux pas etre seule alors je fais semblant. Semblant de partager son enthousiasme, ses joies, son bonheur. Parfois j'arrive même à y croire, alors je me dis que tout va bien, que cette mauvaise passe est passée. Mais le jour suivant arrive et les doutes m'assaillent de nouveau.

Comment lui dire que je l'aime mais que ce n'est peut être pas suffisant?

Les filles, ca va pas du tout ça !

Notre petite V déteint sur nous toutes ... ou peut être est-ce le contraire  : nous aimons V car nous nous retrouvons en elle ?

Cette communeauté a des bases plein plus solides et partagées que celle de l'anneau. Suprenant!

Sofy tu n'es pas seule. Déjà de le savoir ca devrait te soulager ... à défaut de résoudre la quadrature du cercle ...

Ya des solutions, plus ou moins radicales...

Tout stopper, tenter de tout sauver, continuer comme ça...

Mais perso j'ai pas choisi car je ne suis pas sûre que ça m'atteigne vraiment au final...

Peut être est-ce juste un mal pour un bien auquel on donne trop d'importance...

Coeur de pierre, avantage et inconvénient...

Heureusement il me reste la brise extérieure pour me démontrer que je ressens encore quelque chose...

Personne n'a du rien comprendre à mon délire... Mais j'assume, le décalage ça a du bon parfois ^^

Sur ce je retourne au spectacle de danse de mes mouettes...

On va monter un club de paumées, histoire de ce dé-paumer ensemble!

Je n'ai peut être pas tout saisi à ton défi mais ça ne m'a pas empêché de l'apprécier ne t'en fais pas ;-)

En ce qui concerne le coeur de pierre, j'y songe de plus en plus. Mais je crois que ce n'est pas vraiment fait pour moi non plus.

Peut être que je suis simplement à l'âge où on doit faire un choix entre ses rêves et ce qu'on vit vraiment. La petite fille en moi est un peu déçue je crois...

Affaire à suivre

Ok pour le club des paumés qui bizarrement ressemble étrangement au magnifique groupe de musique les Hypno Girls lol

Par contre je serais plus pour se dépaumiser, non?

Les unamed vont écrire leurs propres chansons alors ?

même siadhérer c'est l'idéal des mollusques!

Tous les bras en l'air!!!

Je suis d'accord Maiafaut écrire nos propres chansons.

Ca pourrait faire un thème pour le prochain défi WW non?

Je rejoins Lolia, les bras en l'air!!

(Oui monsieur le patron, je suis sobre promis)

Je suis d'accord Maiafaut écrire nos propres chansons.

Ca pourrait faire un thème pour le prochain défi WW non?

Je rejoins Lolia, les bras en l'air!!

(Oui monsieur le patron, je suis sobre promis)

Vive l'orchestre de folles, apparemment on a un nouveau membre, lolia: quel est ton instrument?

Si tu savais léa... Quoi c'est pas ici qu'on dit tout?

Bon j'avoue, je manie la piano (il peut êtreà queue ) ou la clarinette :)

Arf je me dévoile en trois lignes! 

Bah, alors tu nous sauves la mise, parce que pour l'instant c'était pas très mélodieux!

(on avait, de mémoire, une guimbarde, un triangle, un pipo, une grosse caisse, une chanteuse et il me manque un instrument je crois...)

Non Lea il me semble que c'était tout.

Du coup Lolia un piano est le bienvenu parce que pour l'instant on était mal barré...

Hey on oublie mon tamtam !!!

Je vote pour le piano... J'adore le piano...

Le plus important ... On a du TALENT !!!

Faut juste qu'on écrive ... pour le reste on fera du playback lol

Désolée Maia comment ai je pu croire une seconde qu'on pouvait faire un groupe sans ton tam tam...

Je me demandais aussi... C'est un instrument indispensable...

Mais on fait quel style de musique ?

Flood total ... mais je suis trop contente de pouvoir mettre ma patte sur la 1000 eme page de blabla lol

Un petit sourire pour la peine et une citation latine spéciale SOFY ..

Semper Fi ^^ à Blabla

Comment prouver que je suis pas en forme en ce moment ... je passe de 899 à 1000 sans aucune honte ...

Bon bah voilà ca c'est fait ... On va ramener Mamie dans son hospice hein ...

lol, je me disais bien aussi.Pourquoi sur mon écran c'est écrit 900 si elle c'est 1000???

je suis contente de voir que je suis pas devenue folle :-)

mais je suis d'accord avec toi Semper Fi à Blabla et tant qu'on y est à tout le quartier ;-)

on est au-delà des styles! Pas de catégorisations, avec notre talent...

(1000 babou? sur mon PC c'est 900...)

J'ai la palme de la pire , hein, dites, dites, dites ...

Moi qui dit toujours que je suis scientifique et qu'il faut rien attendre de moi en littéraire ... Même ca je l'ai perdu :-(

Au secours !!!!

Promis, on te dédicaceras la millième ;)